Myélopathie cervicarthrosique : définition

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Myélopathie cervicarthrosique : définition

Myélopathie cervicarthrosique : qu’est-ce que c’est ?

 

La myélopathie cervicale est une maladie de la moelle épinière dont la principale cause est l’arthrose. Lorsque le patient souffre de cette maladie, le spécialiste procède à une analyse de la myélopathie cervicarthrosique par examen médical. Cela a pour but d’évaluer le développement de l’usure du rachis cervical.

 

Origine et définition de la myélopathie cervicarthrosique

 

Au fil des années, la colonne vertébrale cervicale peut avoir des lésions qui vont entraîner un ralentissement progressif de la formation de la moelle osseuse. Ces lésions sont généralement dues au vieillissement et à la formation de l’arthrose qui entraînent une souffrance chronique de la moelle cervicale. Cela peut aussi être dû à une maladie congénitale qui se présente par l’étroitesse du canal rachidien cervical.

 

La myélopathie cervicarthrosique par définition est une déformation des disques qui réduisent le diamètre du canal rachidien suite à une diminution progressive de la moelle cervicale et des racines des nerfs à destination des membres supérieurs. Le plus souvent, cette pathologie est diagnostiquée chez des personnes âgées.

 

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Les différents symptômes

 

La myélopathie cervicarthrosique est progressive, c’est une maladie qui se forme au fil des mois et parfois des années. Elle peut être causée par un handicap fonctionnel comme le bec de perroquet, l’hypertrophie ligamentaire ou encore un pincement discal qui va causer l’usure du canal rachidien.

 

La myélopathie se manifeste donc par un engourdissement des mains, les paresthésies (les sensations de picotements et de fourmillements), des troubles sphinctériens, la faiblesse musculaire, la paralysie des membres et de fortes douleurs. Pour un diagnostic fiable, il est important de procéder à un examen approfondi.

 

Examen de myélopathie

 

Pour déterminer la maladie, il faut impérativement procéder, en plus de l’examen clinique, à une analyse de la myélopathie cervicarthrosique par IRM. C’est un examen qui permet de préciser le niveau de la compression du canal rachidien qui peut être limité à un étage intervertébral ou à plusieurs étages. En effet, l’imagerie par résonnance magnétique est un examen physique qui a pour but de visualiser l’étendue en hauteur du rétrécissement canalaire et de la souffrance médullaire.

 

En outre, pour confirmer l’IRM, il est aussi possible de faire un scanner qui détermine le calibre du canal rachidien et l’altération des os vertébraux. En fait, il s’agit d’un examen complémentaire. Le médecin peut aussi procéder à une radiographie de rachis cervical qui a pour but d’évaluer le degré de gravité de l’arthrose du patient.

 

Traitements de myélopathie cervicarthrosique

 

Après diagnostic, il faut stabiliser la maladie et redonner les dimensions normales du canal rachidien. La rééducation myélopathie cervicarthrosique consiste à prescrire des antibiotiques, antipyrétiques et anti-inflammatoires si la cause est infectieuse. Ce traitement médical vise à réduire l’inflammation, l’infection et les douleurs.

Pour des cas importants tels que des lésions neurologiques, les spécialistes peuvent procéder à une chirurgie en fonction du niveau d’étage intervertébral. Si la compression est limitée à un ou plusieurs étages, une intervention est réalisée pour éliminer les disques responsables de la pathologie. Si par ailleurs, s’il s’agit d’une compression du canal rachidien, le professionnel va réaliser une somatotomie médiane qui est une chirurgie par voie antérieure dont le but est d’ouvrir le canal rachidien pour une ablation d’un ou plusieurs corps vertébraux.