30 Jan Consultation anti-douleur et pôle d’algologie interventionnelle – Clinique du Parc Monceau
Depuis le début de l’année 2021, les docteurs HAYON SONSINO David et LABOURDETTE Celdric, médecin de la douleur, se tiennent à votre disposition à la Clinique Internationale du Parc Monceau pour tout avis et prise en charge des patients souffrant de douleur chronique, notamment d’origine rachidienne, ostéo-articulaire ou carcinologique.
Cela concerne tout particulièrement les douleurs neuropathiques, très fréquentes dans les pathologies du rachis.
Dans le cadre des pathologies du rachis, des douleurs mixtes nociceptives et neuropathiques coexistent souvent, ensemble ou séparément à plusieurs étapes de la maladie, justifiant la collaboration de médecins de la douleur et de chirurgiens du rachis dans la prise en charge des patients.
Les consultations sont ouvertes uniquement sur adressage du médecin traitant, d’un chirurgien ou d’un médecin spécialiste confronté à un patient souffrant de douleurs chroniques, comme les douleurs neuropathiques ou des douleurs secondaires à des pathologies cancéreuses (métastases).
La prise en charge proposée est constituée:
- De consultations anti-douleurs (adaptation de traitements dans les douleurs chroniques)
- De pratiques interventionnelles telles que les blocs nerveux anesthésiques, les neurolyses par radiofréquence pulsée ou continue (neurolyses articulaires postérieures ou autre), injection de toxine botulique, neurostimulation médullaire conventionnelle ou DRG (Dorsal Root Ganglion), analgésie intra-thécale implantée…
Les consultations ont lieu à la Clinique du Parc Monceau ( 21 rue de Chazelles, 75017 Paris) et la prise de rendez-vous se fait par téléphone au 01 88 61 56 67.
Nous vous remercions de vous munir du courrier d’adressage, de la liste de votre traitement contre la douleur actuel et ancien, et de tout compte rendu opératoire ou autre document permettant une analyse détaillée de votre parcours de soins.
Qu’est ce q’une douleur chronique ?
La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite dans ces termes
Elle devient chronique dès lors qu’elle dépasse 3 mois.
Qu’est-ce qu’une douleur neuropathique ?
C’est une douleur liée à une lésion ou une maladie affectant le système somato-sensoriel (donc le système nerveux comme les racines, le plexus, le nerf sciatique, le nerf d’Arnold, le nerf trijumeau…).
Quelles sont les pathologies en cause ?
Les douleurs neuropathiques surviennent lorsqu’un élément du système neurologique est lésé, que ce soit par une compression, une maladie neurologique ou suite à un acte de soin (on parle alors de lésion iatrogène)
- Compression d’un nerf (hernie discale avec sciatique hyperlagique ou déficitaire, névralgie cervico-brachiale, spondylolisthesis, nervalgie d’Arnold ou du trijumeau..)
- Etirement ou section d’un nerf : lésion traumatique du plexus brachial, fracture osseuse avec lésion neurologique, douleurs post opératoires liée à une lésion d’un nerf superficiel ou profond.
- Maladies : zona, neuropathie diabétique douloureuse…
Cette douleur se caractérise par des sensations à type de brûlures ou de décharges électriques avec à l’examen clinique une baisse de la sensibilité ou, au contraire, une allodynie (douleur par un phénomène normalement non douloureux, comme par exemple le toucher des draps ou un effleurement).
Elle est souvent associée à des signes sensitifs non douloureux (paresthésies, engourdissement, picotements, …).
La douleur neuropathique peut être difficile à diagnostiquer car elle peut coexister avec une douleur nociceptive dans le cadre d’une douleur mixte.
Lors d’une lombosciatique ou d’une lombocruralgie, la douleur est constituée d’une lombalgie, le plus souvent de mécanisme nociceptif (douleur lombaire liée à l’hernie discale) et d’une radiculalgie de mécanisme neuropathique (douleur liée à la lésion du nerf).
Parfois, même lorsque la compression du nerf disparaît (comme après une opération), la douleur liée à la blessure du nerf peut persister, cela de façon temporaire pendant la cicatrisation du nerf, ou de façon partiellement définitive si la compression a été trop sévère ou trop prolongée.
Cependant, il n’est pas possible de faire la part des choses ou de prévoir l’évolution de la douleur si le nerf reste écrasé, ce qui nécessite donc une étroite collaboration entre médecins de la douleur et chirurgien orthopédique ou neurochirurgien du rachis.