Qu’est-ce que la chirurgie endoscopique du dos ?
Par analogie, une arthroscopie de genou consiste à mettre par de petits trous une caméra dans le genou pour pouvoir traiter des pathologies, sans grande ouverture cutanée ou délabrement musculaire. De plus, la vision est paradoxalement meilleure car la caméra peut être orientée vers des endroits que la vision directe ne peut atteindre. Les images très hautes définition sont retransmises sur un écran en face du chirurgien, des aides opératoires, etc…
L’arthroscopie contient le terme “arthro”, qui veut dire articulation. La caméra est mise dans une articulation du corps, qui est une cavité de travail naturelle (genou, épaule, poignet…)
L’endoscopie rachidienne diffère car il n’y a pas de cavité naturelle de travail dans la colonne vertébrale. Le chirurgien doit donc la créer ce qui est plus complexe, expliquant que ces techniques ont mis du temps à se démocratiser. La cavité est créée avec de l’eau sous faible pression.
Le matériel est très similaire pour les deux techniques mais cela explique qu’on ne parle pas d’arthroscopie pour le rachis.
Le développement de l’endoscopie en France et en Europe est plus récent. Dans certains pays comme la Corée du Sud, l’endoscopie de la colonne vertébrale est une technique qui a largement supplanté la chirurgie conventionnelle et qui est devenue une technique de première intention.
Elle permet de réaliser le traitements des hernies discales lombaires et cervicales, des rétrécissements de la colonne vertébrale (canal lombaire étroit, sténose lombaire, spondylolisthesis pour des pathologies comme des sciatiques ou des cruralgies).